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Titre du blog : Story Hanachi
Auteur : Hanachi
Date de création : 21-10-2009
 
posté le 19-01-2011 à 13:31:50

AOÛT

 

|Irezumi-|Akusesari

Je suis le nouveau tatoueur

 

Genzo Tao :

Le réveil avait été difficile, j'avais trop bien dormi ce qui supposait que je m'étais adapté à mon nouvel environnement de travail et de vie. Un bâillement m'échappa alors que je descendais les marches pour aller dans la boutique. Il était 10 heures tapante et déjà les autres devaient commencer à travailler.
Regardant aux alentours, je ne vis pas le patron, mais seulement un autre employé penché sur sa planche à dessin. Il n'y avait personne à la boutique, j'avais donc le temps d'aller m'acheter un café. J'enfilais mon débardeur que je tenais à la main puis décidais de finalement me présenter avant d'aller chercher de quoi me réveiller convenablement.

- Excuse moi, fis-je en me postant à coté du petit blond. Je suis le nouveau tatoueur. Je ne sais pas si le patron t’a mis au courant...

Je m'arrêtais cependant de parler attendant qu'il lève le regard vers moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je dessine le tatouage d'un client, la tête dans la brume. Ma sœur me manque. Ma famille me manque. Ma mère et ses plats préparés avec amour me manque.
Un soupir s'échappe de mes lèvres et me concentre. Arrêter de penser.
Pourtant, une voix qui ne m'est pas familière me fait froncer les sourcils. Je relève la tête, et reste étonné.
Oh merde. Une bombe!

-Nouveau tatoueur? Non, je n'étais pas au courant. Je suis Tomeo.

Je lui adresse un petit sourire, essayant de cacher l'effet qu'il me fait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Je m'appelle Genzo. J'espère qu'on travaillera bien ensemble.

Je tentais de lui rendre son sourire même si cela était très rare, surtout par simple politesse. Je frottais mes cheveux pour tenter de les remettre correctement : j'avoue ne pas avoir pris le temps de soigner ma tignasse correctement ce matin.

- Si tu n'es pas au courant je suppose que tu ne pourras pas me dire où est mon plan de travail. J'ai débarqué il y a deux jours et j'ai juste eu le temps de me faire embaucher et de trouver un logement.

Pas le temps de penser à autre chose, après plusieurs nuits sans sommeil il avait eu besoin de rattraper ce dernier.

- D'ailleurs je sortais m'acheter un café, tu veux quelque chose?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-Non non, merci. J'en ai pris un tout à l'heure. Et, je crois que tu auras le seul plan de travail de libre.

Je lui pointe le bureau non-utilisé, et lui souris gentiment. Je repenche la tête sur mon dessin, m'appliquant pour que tout soit parfait.

- Tu devrais te dépêcher par contre. Si c'est ton premier jour de boulot, le patron, enfin, celui qui le remplace, va venir te regarder à l'œuvre.


Fusa' est en vacances. Et son remplaçant, est loin d'être aussi séduisant et sympathique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Ah Kuso ! Fis-je en passant une main dans mes cheveux emmêlé.

J'ai pris ma dose ce matin mais caféine oblige. Là je vais être rapide et efficace j'en suis sur. Je profite de mon tour à l'extérieur pour m'imbiber du soleil et pour fumer une cigarette matinal, la cinquième depuis tout à l'heure enfaite mais bon. Je rentre dans la boutique et oh bonheur le patron n'est pas là! Je me dépêche de m'assoir, en posant le café sur le bord. Bizarrement alors que je commence à dessiner je me sens tout de suite à l'aise, même si pour l'instant pas de client à l'horizon. Je m'étire pour replonger dans ma création.
Je fais ça sans aucun but, si seulement on pouvait me donner du boulot.

- Je n'ai plus besoin de faire mes preuves, grognais-je.

Je lançais un regard vers mon collègue, étudiant sa posture, son visage... Je trouve ça étrange de dissimuler son nez derrière un bandeau, ça doit être pour se donner un style ... Ah les jeunes aujourd'hui!

- Tu travailles ici depuis longtemps ? Lui demandai je curieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-Depuis plus d'un an.

J'en suis rendu à ma deuxième commande. Je dois reproduire une photo d'un petit garçon. Et bien que d’habitude, je le fais incroyablement bien, aujourd’hui, je n'y arrive pas. Je fronce les sourcils, et soupire, tout en froissant ma feuille.
Je suis très perfectionniste.

-Si tu t'emmerdes, tu peux toujours regarder dans le livre là-bas,

Je pointe l'agenda, qui est sur le bureau du patron.

- Tu peux voir les rendez-vous des clients et savoir ce qu'ils veulent comme tatouage. Comme ça, tu va avoir fini le dessin avant que le client arrive. En ce moment, je fais le deuxième, qui est à midi. Le premier je l'ai fait tout à l'heure. Donc, tu es rendu au troisième, à 14 heures.

C'était supposé être à moi, ce client mais je vois bien qu'il s'ennuie. Et de toute manière, celui là m'énerve tellement que je n'aurai pas fini à temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Merci.

Je me lève pour feuilleter l'agenda, prenant les lunettes pendu au col de mon débardeur je les enfile pour y voir plus claire. J'arque un sourcil en voyant la commande : ce n'est pas du petit tatouage. Une carpe koi, motif japonais, écriture, ombrage, couleur. C'est un bel ouvrage à réaliser, qui vaut très chère et dans un domaine dans lequel j'excelle. Je jette un regard vers Tomeo me demandant s’il a bien lu l'intitulé de la commande. Me donner un tel tatouage à réaliser c'est carrément un cadeau!
Alors que je passe à côté de lui je glisse un autre mot de remerciement de ma voix grave et éraillé. Par la même occasion je regarde sur quoi il travaille : un portrait, pas chose facile non plus.
Je m'intéresse à mon propre travail alors que je m’assoie. Pour 14h? Cela me laisse pas mal de marge, il devrait être près. Je fronce les sourcils et commence à dessiner. Emplacement? Avant bras ... je n'ai pas vraiment de mesure mais je ferais fonctionner la photocopieuse. Cependant j'ai tout de même besoin d'un modèle.
Je me tourne vers le blondinet pour lui demander son aide.

- Excuse-moi. Tu peux m'aider cinq seconde? Je voudrais que tu me prête ton bras pour prendre quelques mesures.

Je tente un regard amical pour obtenir ce que je veux.

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je lève les yeux vers lui, surpris. J'avoue que j'étais tellement concentré que je ne me souvenais plus qu'il était dans la même pièce que moi. Je secoue la tête, remettant mes idées en place.

- Te prêter mon bras? Bien sûr, oui.

Je me lève et me déplace jusqu'à lui. Je lui tends mon bras, tout en observant un peu plus son visage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Toujours concentré je prends les mesures de son bras en faisant le tour avec le papier. Délimitant l'espace je peux enfin voir l'ampleur que va prendre le dessin. C'est une manie chez moi je ne peux pas m'empêcher de poser des questions quand je travail sur le corps de quelqu'un, même si ce n'est pas lui que je vais tatouer, ma langue se délit.

- Tu as des tatouages? Je n'en vois aucun, commentais-je.

Je pousse ma curiosité car un tatoueur sans tatouage, c'est assez étrange. Qui ferais confiance un perceur qui n'a pas de piercing ou à un garagiste sans voiture? Tout est pareil, il faut des preuves pour que les gens acceptent que vous vous occupiez de leur bien, que ce soit objet ou corps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-J'en ai trois. Ils ne sont pas apparents, c'est tout.

Je me mords la lèvre. Son toucher est léger et habile. J'en frissonne presque. J'imagine quel amant il doit faire.

Nerveusement, je joue avec mon piercing à la langue, le passant sur mes dents. J'adore mon nouveau petit bijou. Malheureusement, je n'ai pas encore testé quel effet il fait à la gente masculine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je lève les yeux vers son visage alors qu'il joue avec ce petit bijou qu'il a de planté dans la langue. Sa petite tête blonde est insupportable de faire ça. Je suis un homme certes mais un homme qui trouve ça incroyablement attirant quand un autre sait utiliser cette partie là de sa bouche.

J'étais un peu étonné qu'on donne autant de responsabilité à des gars aussi jeunes. Le travail s'apprend dans la rue, par une grande pratique personnelle, et par un professionnalisme hors paire aussi. Quel âge avait il donc pour pouvoir travailler comme ça?

- Tu as quel âge au faite?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je trouve que c'est la une preuve de la créativité humaine. Un tatouage, ce dessin presque parfait encré dans ta peau... Le piercing, je crois que ça signifie la liberté totale de soi. Enfin bref, chacun son truc.

- J'ai 18 ans. Et toi?

Je suis dans ma bulle, maintenant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-C'est une question qu'on ne me pose plus ça. Disons que j'ai arrêté de compter, fis-je en riant.

J'avais l'air d'un vieillard à côté de lui. Je fronçais les sourcils en traçant le dernier coup de crayon sur le papier. Voila, je lève le regard vers lui et hoche la tête rapidement pour me retourner vers mon plan de travail.

- Merci, prononçai-je sans le regarder. Je peux te poser encore une question? Ton prochain tatouage tu le fais où?

Je sais que c'est un cercle sans fin, surtout quand on est tatoueur et que l'on débute, pour l'instant on va dire que son corps est encore très vierge, comparé au miens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je hausse un sourcil et souris malgré moi. Doucement, ma main qui était libre se dirige vers une partie basse de mon anatomie. Je lève légèrement mon t-shirt et je pointe juste au-dessus de l'élastique de mon boxer, enligné sous mon nombril.

- Il ne me reste que le tatoueur. J'ai déjà trouvé ce que je veux.

Je me mords la lèvre, alors que je sens son regard brûlant sur mon ventre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Ici? Demandais-je en posant mes doigts au niveau où il avait posé sa main.

Je réfléchis quelques secondes.

- Habituellement ce n'est pas un bon endroit à faire tatouer. Avec l'âge sauf si tu t'entretiens ça va se déformer. Le fameux ventre à la bière ... ironisais-je. Tu veux y mettre quoi? Une écriture, un petit dessin?

Je levais mon regard vers lui. Je m'y connais c'est mon métier, il peut me faire confiance non?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-Pour l'endroit, je m'en fiche. Je ne vais jamais devenir gros. J'ai un métabolisme rapide de toute façon. Je veux y inscrire "Until The End".

Cette phrase sera la preuve, que je n'ai pas tout oubliée. C'est aussi en mémoire de tous mes proches que je ne vois pas aussi souvent que je ne le voudrais. Il y a pleins de gens, dans cette phrase. Des gens que j'aimerai jusqu'à la fin.

Bien sûr, je me garde une petite réserve, je ne lui dis rien de tout cela.

Par contre, j'ai un éclair de génie!

- Ça te dirait de me tatouer?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Que tu le veuille ou pas ton corps vieillira...

J'étudiais l'idée de le tatouer. Pourquoi pas, intéressant, plutôt pas mal. "Until the end" ... Jusqu'à la fin. Banal en somme mais qui peut signifier beaucoup de chose.

- Je suis plutôt doué pour ça. Tu veux une écriture particulière? Lettre gothique?

Je trace avec mon doigts une forme un peu abrupte les premières lettres sur son ventre.

- Ou bien quelque chose de plus fin et sophistiqué, une écriture manuscrite?

Je fis glisser mon empreinte de manière plus souple cette fois. Ce n'est pas mon domaine d'excellence, mais je m'en sors très bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

- Je ne sais pas encore. J'ai sûrement encore un peu de temps pour me décider. Ce que j'avais dessiné, c'est entre les deux. C'est mon style personnalisé, la plupart de mes tatouages que je fais sont comme ça. Enfin, quand j'ai carte blanche.

Je retiens mon ventre de se contracter sous son toucher. Sérieusement, ce mec est top. Lorsqu'il touche ma peau, son contact est brûlant comme de la braise, autant que son regard. Vraiment, ce mec me fait un effet monstre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Tu me le diras dés que tu seras fixé. Je serais ravie de te tatouer.

Je lui lance un regard appuyé, rempli de mystère, à la fois attrayant et horriblement effrayant. Je ne saurais comment le définir mais je sais que je peux le faire. Ma main se pose à plat sur son ventre et je le sens frissonner. Il est ferme, alors pour le tatouage ça devrait aller.

- Si tout ton corps est aussi beau que ça y'en a qui doivent avoir de la chance, ne pus je m'empêcher de commenter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-Bah, je me dis que peut-être après la fermeture...Enfin, si tu veux. Tu as sûrement quelque chose d'autre à faire, et je ne voudrais pas te déranger...

Je bafouille presque pour un simple tatouage. Par contre, lorsqu'il parle de mon corps, j'ai une bouffée d'assurance.

- Pour mon corps, tu devrais peut-être vérifier s'il est beau partout.


Je souligne mon dernier mot, haussant un sourcil, une lueur de défi et de désir dans les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Non ça ne me dérange pas.

J'ai un rire à sa seconde remarque. Les gens de nos jours décidément ne savent plus tenir leur langue, ou est donc passer toute leur subtilité? Il n'empêche que l'idée me plairait, mais il a 18 ans, ça fait 9 ans d'écart entre sa petite personne et moi.

- Je suis trop vieux pour toi garçon. Les jeunes comme toi ont besoin de quelqu'un de leur âge.

Cependant je maintiens son regard. J'aime la manière qu'il a de me fixé ainsi. Même si plus il va me regarder ainsi plus il y a de chance que je ne fasse pas que dessiner sur son corps ce soir.

- D'ici ce soir j'espère que tu auras finis ton tatouage, comme ça je pourrais le commencer dés aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-De leur âge. Ouais. Enfin.

Je secoue la tête en souriant, et m'éloigne de lui. Je m'approche de mon bureau et me laisse tomber lourdement sur la chaise. J'ai un petit sourire aux lèvres, alors que je continue le portrait. Je reprends vite ma concentration, mais je laisse quand même une petite partie de moi avoir hâte à ce soir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Les heures de travail passent, les clients défilent, piercings, tatouages, ou simples curieux : il y a de tout et cela rythme agréablement ma journée. J'en reverrais certains qui ne sont pas terminé et qui demande encore 2 à 3 heures de travail. C'est le dos en compote que je m'étire.

- Enfin finis ! M’exclamais-je. On va pouvoir passer aux choses sérieuses !

Je me demandais s’il se souvenait que je lui avais promis son tatouage, j'espère qu'il l'a terminé dans la journée. Bien qu'avec le nombre important de gens qui sont arrivés je ne suis pas sur qu'il en ait eu le temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

La journée a été mouvementée, c'est presque incroyable. Par contre, j'ai pu trouvé le temps, entre les piercings et les tatouages que j'ai du faire, de terminé mon dessin. Finalement, j'ai opté pour une écriture gothique. Bien qu'elle soit moins douce pour les yeux, je trouve qu'elle va rehausser la signification de mon tatouage.

Il est près de 19 heures lorsque je finis l'inventaire, et que je me dirige vers la porte d'entrée. Je verrouille celle-ci, et retourne d'un pas lent vers mon bureau. Je passe machinalement ma langue sur mes lèvres, me délectant de la piqûre légèrement glacé du bijou sur ma peau.

J'entends Genzo s'étirer et soupirer de bien être, avant de s'exclamer. C'est qu'il a hâte, lui! Je pose mon regard sur lui, avant de saisir la feuille où mon futur tatouage est dessiné. J'ai eu le temps de tout terminé. Il ne me reste que la partie étamper sur la peau et tatouer.

- Je suis prêt, si tu en as toujours envie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Envie de ? Ah oui, le tatouage. Mon esprit était déjà partie ailleurs dans quelques idées mal placés où le petit être blond non loin de moi avait le privilège de coucher avec moi. Je m'étire encore une dernière fois avant de me relever.

- Je suis prêt. Allons derrière ce sera plus tranquille.

De toute manière c'était là que se trouvait tout le matériel, mais c'était juste pour placer une phrase à double sens dans mes propos : que ce soit pour tatouer ou pour une quelconque autre activité, on ne risquait pas de nous déranger ni de nous voir. Je lui souris aimablement. Avant de me diriger en premier là bas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je soupire et regarde mes pieds. Donc, je vais devoir me déshabiller. Et je vais sentir encore sa peau brûlante sur moi, ainsi que son regard tout aussi brûlant. Je joue de nouveau avec mon piercing, et le suis dans mon bureau habituel. Enfin, le nôtre à présent. J'enlève donc mon pantalon et mon t-shirt, avant de lui donner la feuille.

-Donc, je veux cela ici...

Je pointe sous mon nombril, entre celui-ci et mon pubis sera parfait. De plus, ça mettra une touche encore plus sexy à mon ventre presque parfait.

- Et je veux le tout proprement. Et...J'ai calculé le prix. Si ça ne te convient pas, on peut toujours s'arranger autrement...

Je lui souris, avant d'aller m'asseoir. Par habitude, je fais déjà pivoter le banc de manière à ce que je sois couché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je le regarde se déshabiller sans aucune gêne et avec envie. Je regarde ses jolies fesses sous le tissu, ses bras fins, son torse imberbe et son ventre plat. Mes pensées s'évadent sur le moyen de se servir d'un corps pareil. Je me dirige vers le siège, et il s'allonge déjà pour que je puisse commencer. Je pose le stencil sur son ventre pour dessiner le contour, l'encrage et le remplissage seront faciles à faire.

- Il n'y a que l'argent qui m'intéresse. Si je tatoue c'est pour avoir de quoi vivre.

Au moins ce point là est mis au clair : je ne fais pas de réduction à cause d'un petit écart de conduite avec le client. Je suis concentré sur son tatouage à présent.

- C'est bon? Je l'ai bien mis?

Je parle du pré-tatouage, je suppose que oui puisqu'il est situé exactement là où il me l'a demandé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

-T'inquiètes, je ne pensais pas à autre chose que l'argent. Et ouais, tu l'as bien mis.

Je me concentre sur le plafond, laissant aller mes pensées vers l'extérieur du salon de tatouages.

Je soupire, alors qu'il commence à tatouer le contour. Je sens que je n'ai pas finis de penser. La différence, entre lui et moi, c'est que je peux me concentrer pour tatouer et parler en même temps. Lui, les fonctions ne peuvent se mettre en marche en même, enfin, du moins je le crois.

- Tu habites en haut ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Oui. Le patron me loue un studio. C'est plutôt simple mais sympa, pas trop moche en plus. Je m'y suis déjà adapté.

Je lui réponds alors que je fronce les sourcils pour bien faire attention, même si je sais parlé en même temps, j'aime savoir que ma préoccupation première est le tatouage. J'aime le travail bien fait et si je le rate c'est presque irréversible. Malgré tout, je ne peux empêcher mon esprit de divaguer sur le dessin des cuisses de Tomeo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

 

Le temps s'écoule, et j'ai eu l'impression de jamais en voir le bout. Lorsqu'il me dit qu'il a fini, Je me redresse, et me plante devant le miroir. Ma peau est légèrement rouge, mais mon tatouage est trop bien réussi.

-Merci!

Je farfouille dans mes poches, et J'en sors le prix que j'ai calculé plus tôt. Je lui tends la liasse de billets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je suis satisfait de mon travail : ce n'est pas le plus dure des tatouages que j'ai fais, il est juste long à réaliser. Je suis content de l'encrage et du reste. Je compte les billets pour me rendre compte que j'ai le total mais que j'ai encore envie de jouer un peu avec lui. Oui, maintenant je me suis laissé prendre au piège, je l'avoue.

- Il manque un petit quelque chose...

Je m'approchais de lui en le fixant droit dans les yeux. Allez cède moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je me perds dans ses iris, passant automatiquement ma langue sur mes lèvres. Il s'approche encore un peu plus, le regard allumé d'une lueur déterminée. Il s'arrête alors qu'il ne reste qu'une dizaine de centimètres entre nos deux corps.

- Qu'est-ce qu'il manque ..?

Sans même m'en rendre compte, j'ai dû me rapprocher. Un sourire satisfait vient prendre place sur son visage avant qu'il ne me réponde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Un supplément pour avoir supporter ton discours pendant autant de temps.

Je me rapprochais de lui le faisant se rapprocher de la table.

- Tu m'as proposé quelque chose tout a l'heure non?

Je glissais mes deux mains dans son cou, approchant mon visage tout près pour finalement m'éloigner pour aller me rassoir la ou je l'ai tatoué. J'aime faire semblant d'avancer pour me rétracter ensuite, voir si l'autre en a vraiment envie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je suis bouche bée. Je le regarde s'éloigner, un air légèrement dégouté au visage. Puis, sans hésitation, je m'approche de lui. Il me regarde, avec une expression indéfinissable. Lorsque j'arrive devant lui, je me penche, appuyant mes mains sur les accoudoirs de la chaise. Je positionne mon visage devant le sien, effleurant légèrement ses lèvres des miennes.

-Tu veux faire le test?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Ai-je l'air réticent? Répondis-je simplement.

C'est moi qui approchais mes lèvres en premier pour simplement les reculer ensuite. C'était un test, une simple pression infime sur sa bouche. C'était divertissant, ce gamin l'était. Pourtant je franchissais des barrières que je ne devais pas franchir. Je me demandais bien où ce petit jeu allait me mener : c'était follement excitant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je soupire, exaspéré. Je lui jette un regard noir, avant de saisir sa tête entre mes mains. Aussitôt, je pose mes lèvres sur les siennes, avec une envie non-dissimulé. Ma langue vient rencontrer la sienne, et je peux même sentir ses mains sur mes épaules. Je me rends compte ainsi que je suis toujours torse nu.

Je me détache après une trentaine de secondes, et lui fait un grand sourire. Une de mes mains vient jouer avec une de ses tresses.

-Satisfait?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

-Non. Encore, exigeais-je.

Quoi? Il croyait me satisfaire ainsi? C'était trop plaisant pour que je m'en contente. Je revins coller ma bouche contre la sienne avec insistance. Je cédais au petit jeune, il allait surement avoir ce qu'il voulait, et moi je suis un éternel perfectionniste, je vais au bout de ce que j'entreprends. Qu'il ne vienne pas me dire qu'il en a assez, je crois que je ne le croirais pas.
Sa langue vint se mélanger avec la mienne et je tirais sur la ceinture de son jean pour l'attirer contre moi. J'avais bien sur recouvert son bas ventre avec du cellophane pour éviter toute infection.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Pendant que mes neurones dansent sur la musique de la victoire, je prolonge le baiser, mettant ardeur et désir à ma tâche. Son contact est comme un électrochoc, je sens des frissons me parcourir l'échine. Une de mes mains vient se perdre sur sa nuque, l'autre se pose sur son torse. Je peux sentir son cœur qui se démène sous mes doigts. Et cette sensation provoque une légère contraction dans mon bas-ventre.

Sans que je sache pourquoi, je me trouve plaquer contre le bureau derrière lui, monsieur maintenant debout et qui domine totalement la situation. Ça me plait.

 

|Ellipse|

Je reprends mon souffle difficilement, mon cœur se démenant contre mes côtes. L'heure qui vient de passer était formidable, et je la grave dans ma mémoire comme étant la meilleure baise que j'ai pu avoir. Toujours assis sur lui, je niche ma tête dans son cou, me délectant encore de la sensation de l'avoir en moi, ne faire qu'un avec cette bombe presque trop délicieuse. Je me mords la lèvre. Nos corps sont presque fondu l'un dans l'autre, il n'y a plus aucune barrière. Et je trouve cela définitivement merveilleux.

-T'es...Génial...

Je passe une main dans ses tresses, alors que lui ses mains se perdent dans mon dos. Je sens ses lèvres se poser sur ma mâchoire, et je dois réprimer mon frisson. C'est comme si mon cœur bondissait dans tous les sens.

 

 

 

Genzo Tao :

Je dois avouer que dans son genre il est plutôt pas mal … Sans le montrer il m'a pourtant un peu épuisé et je souffle doucement pour reprendre contenance. Je profite de l'avoir si près de moi pour passer doucement mes lèvres dans son cou après avoir dévorer sa mâchoire et sa bouche. Mes doigts effleurent le haut de son postérieur, son dos, avant que je ne l'attrape sous les cuisses pour lui souffler quelques mots à l'oreille. Je le porte contre mon corps nue, tout contre moi alors qu'il s'accroche autour de mon cou.

-On va se coucher?

Je le regardais, insistant, voulant lui montrer que il ne devait répondre que oui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Ma tête s'est posé d'elle même sur son épaule, alors que je tente toujours de respirer normalement. Le sommeil commence à s'insinuer en moi, et je n'aurais même pas la force de le contredire. Je ferme les yeux, tout en me laissant bercer par sa respiration à lui.

- M'oui...

Ma voix est plus douce et rauque que tout à l'heure. Le fait est que j'ai crié presque toute la durée de ce moment magique. Je pose mes lèvres dans son cou alors qu'il m'amène je ne sais où. Ce n'est que lorsque mon corps se pose sur une surface molle que je rouvre les yeux. Mon regard rencontre le sien, et sans que je puisse m'en empêcher, je scelle en un baiser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

|Studio de |Genzo

Si j’avais su que la journée finirait ainsi…

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Alors que nos langues dansent ensemble, avec plus de douceur que précédemment, je ne peux me retenir de passer mes bras autour de son cou. Je sens ses mains se poser sur mes flancs, caressant ma peau chaude et frissonnante. Alors que ses lèvres parcourent doucement mon cou, une idée de génie me passe par la tête. Enfin...Avant que je n'ai pu l'analyser, elle avait déjà franchie la barrière de mes lèvres.


- J'aimerais que tu m'appartiennes, autant que je t'appartiendrais...

Il arrête tout mouvement, et je sens son regard essayé d'accrocher au mien. Mes yeux s'écarquillent, et je ne peux m'empêcher de me cacher le visage dans mes mains. Non mais quel con!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je l'avouais, je n'avais pas l'habitude d'embrasser ainsi mon partenaire, tout était doux, nouveau, assez inédit dans le genre. J'avais eu des petits amis, mais les moments d'échanges d'affection de ce genre je les évitais avec soins, peut être parce que j'étais défoncés habituellement et que là non.

-Ça veut dire quoi ça?
Ne pus-je m'empêcher de demander alors qu'il coupait un moment de tendresse.

Je tentais d'enlever les mains de devant son visage ce que j'arrivais à faire avec une facilité désespérante.

-Tu veux me mettre une laisse c'est ça?


Souhait-il m'enlever ma liberté de célibataire? L’idée me plaisait moyennement tout d'un coup : je n'étais pas ici pour m'amouracher d'un petit étudiant en mal d'histoire de cul.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je fronce les sourcils. Non, ce n'est pas mon intention de l'emprisonner dans une relation étouffante. Je n’ai pas envie non plus de me demander où il est passé et avec qui. J'ai assez donné.

J'inspire longuement, avant de planter mon regard dans le sien.

-Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Au contraire, je n’ai pas envie d'être attaché à quelqu'un de cette manière. Juste que...

Je soupire. Je sens un feu dévorant embraser mes joues. Ça part bien.

- Juste que j'aimerais avoir plus d'un moment comme cela, avec toi. Mais je ne te demande ni fidélité, ni amour. Je viens de sortir d'une relation et je ne suis pas prêt à cela. Mais j'ai passé une merveilleuse journée et j'aimerais bien que ça continue.

Je pose mes lèvres un quart de seconde sur sa mâchoire et tente un sourire. Son visage est encore impassible, mais même tout à l'heure, il l'était. Alors je ne m'en fais pas trop avec ça. 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Mes doigts viennent caresser quelques secondes ses joues rougeoyante de honte. Passant mes mains derrière sa tête je lui retire ce bandeau qui cache une partie de son visage. Mes lèvres ne peuvent s'empêcher de déposer deux baisers sur ces petites zones qui montrent sa gêne. Je reviens ensuite embrasser sa bouche avec ferveur comme pour lui accorder ce qu'il demande.
L'idée me semblait bonne, tout du moins acceptable, mais pas nécessaire. Nous aurions put nous revoir sans créer entre nous une quelconque relation de couple, même libre. Ce qu'il veut c'est du sexe, comme je le pensais avant, il n'y a plus que ça qui motive les jeunes à présent. Cependant cela me convient parfaitement, si je développais des sentiments pour lui -ce qui semblait plus qu’improbable- cela se finirait mal, pour lui et pour moi.
Ma langue titilla doucement son lobe d'oreille, après avoir laisser un tracé brulant dans son cou. Puis je me décidais de lui murmurer quelques mots, le faisant frémir.


- Cela me semble correct.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je sens le feu qui dévorait mes joues se propager jusqu'à mon ventre lorsqu'il prononce cette simple phrase. Je m'étonne même de la douceur de sa voix, de ses gestes. Il est vraiment imprévisible, ce mec. Peut-être c'est ce qui me fascine tant, chez lui.

Pour toute réponse, ma main vient se poser délicatement sur sa nuque, et j'effleure ses lèvres des miennes, avant que ces-dernières ne se transforment en un sourire. Je lutte vainement pour que mes yeux restent ouverts, mais c'est peine perdu. Dommage. J'adorais contempler son visage.

Je sens de nouveau sa tête dans mon cou, et je ne peux que sourire davantage. J'espère seulement qu'il n'a pas remarqué combien mon cœur se débattait dans ma poitrine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je dépose un dernier baiser dans son cou avant de décider que mon moment tendre est terminé, il n'a déjà que trop duré. Mon corps tout entier se détache de lui pour aller s'installer du côté gauche du matelas. Je me mets dos à lui pour finalement me retourner de nouveau face à son visage. Ses yeux sont déjà fermés et je m'autorise à le contempler dans la pénombre. Des questions me viennent à l'esprit. Je m'interroge sur ce qui m'a poussé à coucher avec un gamin pareil. Il est mignon, certes, mais cela ne semble pas être un élément suffisant à mes yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je sens ma respiration s'apaiser, ainsi que mon corps en entier. C'est comme si j'étais aspirer dans un gouffre profond et sombre, mais je n'ai pas peur. Ce n'est pas désagréable, au fond. Je dors d'un sommeil sans trouble, juste avec des flash de mon bon moment passé avec mon nouveau collègue. Je me cale un peu plus sur ce qui doit être mon oreiller.

C'est maintenant que je réalise. Je suis chez lui, je dors chez lui et en plus, près de lui. Seigneur. Faites que je ne tome pas amoureux!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Genzo Tao :

Le réveil se fait sans encombre bien que je suis obligée de faire le moins de bruit possible : je ne supporte pas qu'on me réveille alors j'éviterais de le faire pour lui. Doucement j'ouvre l'unique fenêtre de l'espace pour fumer mes 2 ou 3 cigarettes matinal. L'air frais emplis la pièce dans un souffle agréable mais qui ne réveille pas mon jeune ami qui a dormi dans une position plutôt étrange. Ses pieds sont actuellement fourrés dans les coussin alors que son visage est tourné du côté où j'ai dormi, là où ses jambes devraient être. Il est amusant dans son genre.
Je viens doucement caresser sa joue du bout des doigts, il grogne légèrement avant de passer de la position fœtal à celle de l'étoile de mer... Je ris légèrement pour venir embrasser ses lèvres dans un sens différent de celui qui se fait habituellement : mon visage étant dans le sens opposé au sien, mes yeux donnant directement sur ses merveilleuses clavicules.
Il réagit automatiquement à mon baiser et j'en viens à me demander si il ne faisait pas sembler de dormir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

L'air frais et la lumière soudaine autour de moi me tire de mon sommeil profond, alors que je me sentais juste...Trop bien. C'était une sensation impossible à décrire tant elle était bénéfique. Je grogne légèrement, ouvrant à peine un oeil et le refermant aussitôt, lorsque je sens une source de chaleur  caresser ma joue.

Je sens alors une douce pression sur mes lèvres, et réalise aussitôt qu'il m'embrasse. Je me laisse porter au rythme langoureux du baiser, happant ses lèvres, les mordillant même quelques fois. De nouveau, je sens mon cœur battre à tout rompre, si bien que je sens déjà la couleur écarlate s'emparer de mes joues.

Sérieusement. Je veux des réveils comme ça chaque matin!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

J'embrassais un peu plus ses lèvres avant de me rendre compte du geste trop tendre que j'apporte : ce n'est pas bon tout ça. Je ponctue la fin de ce baiser par un petit bisous sur le haut de son nez enfant découvert. On dirait un enfant il fronce les sourcils, visiblement contrarié mais n'ouvre pas les yeux. J'écarte quelques mèches sur son front, et je vois ses joues se couvrirent de rouge … Cette relation, je dois avouer que j'en ai peur. Pourquoi un gosse s'intéresse-t-il à quelqu'un comme moi? Ah oui, le sexe, j'oubliais.

- Bonjour, lui soufflais-je avant de retourner à la fenêtre pour fumer une nouvelle cigarette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je fronce les sourcils, mais je ne veux pas ouvrir les yeux tout de suite. La douceur de ses gestes me désarçonne, lorsqu'il dégage mon visage de quelques mèches de cheveux. Je retiens un sourire tendre.

- Bonjour !


Ma voix est remplie d'entrain. Et même si le baiser est terminé, j'espère avoir des réveils comme cela pour le restant de mes jours. Je papillonne des yeux, pour les habituer à la lumière puis pose mon regard sur lui. De l'angle où je suis, je le vois de côté. La lumière du soleil éclaire partiellement son visage, ce qui fait étinceler ses yeux. Il est beau.

Je resterais ici longtemps, à le contempler. Mais...Est-ce que je travailler, aujourd'hui.

- Dis, tu travailles ce matin?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Sa bonne humeur n'est malheureusement pas communicative et je continue d'afficher un visage impassible tout en tirant sur ma cigarette. Je contemple les passants, la rue commence à peine à se remplir, quelques marchants ambulant étalent leur étales improvisés. Je repère quelques bijoux de loin sur celles ci. J'irais y faire un tour …

-On est dimanche, lui rappelai je.

Je jetais un regard vers lui. Il était assis dans les draps blanc, légèrement décoiffé, me dévisageant avec des yeux pétillants. Je supposais que ce n'était aucunement en rapport avec notre relation naissante, mais plutôt à cause de ce réveil tardif.

-Si tu veux partir te gêne pas, lui signalais je.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je hoche la tête, me passant une main dans les cheveux, avant de fixer les draps. D'une part, je n’ai pas envie de partir, mais si il me le propose, c'est qu'il doit vouloir que j'en fasse ainsi, n'est-ce pas? Je relève le regard vers lui, sentant ses iris me chauffer la peau. Nous nous regardons un instant dans les yeux, avant que je détourne la tête.

- Eh bien, si tu veux que je m'en aille...

Je fis un large geste de la main en haussant les épaules. Déjà que j'ai dormi ici, je ne voudrais pas lui imposer ma présence plus que le nécessaire. Mais bien sûr, moi je voudrai rester.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je fronce les sourcils. Je n'aime pas qu'on se mette en victime lorsque ce n'est pas le cas. Alors qu'il se lève pour aller se rhabiller, je le rattrape par le bras.

-Arrête de faire comme si je te mettais à la porte.

Je plonge mon regard dans le sien pour lui montrer que je ne veux pas vraiment qu'il s'en aille, que c'était juste une suggestion.

-Tu es jeune tu as plein de chose à faire, surement pour tes études, je ne veux pas t'ennuyer en t'enfermant ici.


Je me demandais pourquoi je me justifiais, peut être parce qu'il ne serait pas revenu si je ne m'excusais pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'il me retient pour partir. Je décèle dans son regard...En fait, je ne sais pas. Je ne sais rien de lui, et je crois que c'est ce qui rend son être si fascinant. J'abandonne donc le mouvement amorcé en riant légèrement. Mais je me tais aussitôt que je vois son expression faciale changée. Je ne veux pas qu'il croit que je ris de sa gueule, quand même!

Mon rire se mue en un léger sourire.

- Non, je n'ai pas grand chose à faire, aujourd'hui...Et tu ne m'ennuies pas. Par contre, toi, je ne veux pas t'ennuyer...

Je baisse légèrement la tête, rompant le contact de nos regards. Je crois qu'il me perturbe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

J'attrape son visage entre mes doigts pour le lui faire relever. Je ne supporte pas qu'on fuit mes yeux. Au fond de moi je sens que cette relation va être compliquée, plus qu'il n'y paraît. Moi qui suis tellement impassible et lui tellement émotif, comment voulez vous que cela fonctionne? Je doute en quelques secondes sur cette relation basé sur une simple attirance sexuel.
Soudainement je me mets à regretter d'avoir céder. Je n'aime pas ça, je n'aime pas la situation et dans un geste totalement inconscient mes lèvres frôlent les siennes avant de s'unir avec hargne aux siennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je reste surpris pendant quelques instants, lorsqu'il mélange tendresse et haine au baiser. Tout était violent, saccadé, mais étincelant d'une douceur infinie. Vraiment, ce mec est instable. Je crois qu'il ne se comprend pas comme il le voudrait ou je ne sais quoi. Peut-être doute-t-il de moi, qui sais?
Malgré mes réflexions, mes mains viennent encadrer son visage, et je lui transmets mes émotions par ses lèvres. Sa peau est douce sous mes doigts et je me risque même à glisser ces-derniers dans ses tresses. De nouveau, je sens mon cœur se démener.
Pas croyable. J'ai 18 ans et je suis cardiaque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je défaille devant lui, c'est insupportable, mes mains tremblent, je crois que je suis en manque. Pas en manque de lui, en manque de ça, en manque de cette merde, et c'est de sa faute. Pour éviter d'y penser j'active une peu plus mes lèvres et emprisonne ses adorables fesses dans mes mains sans aucune délicatesse. Ma bouche s'acharne, mord, lèche, embrasse, dévore. Je suis avide de lui pour ne pas être avide de la drogue.
Malgré ce chaos intérieur, mon visage est un masque de froideur absolu. Mes ongles griffent le haut de ses cuisses, le bas de son postérieur. Je regrette de me laisser embarquer la dedans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je sens les muscles de ses bras se tendre, alors que je passe mes mains dessus, pour finir sur ses hanches. J'ai l'impression que nous sommes l'eau et le feu. J'ai plus l'impression que nous nous combattons au lieu de nous embrasser. Je ne peux pas dire que c'est désagréable, mais je peux sentir les sentiments incohérents et violents qu'il y met. Tout ça est déstabilisant.

Quelques secondes plus tard, je me retrouve de nouveau sur son lit, en dessous de son corps de rêves. Je sens ses ongles courts s'enfoncer dans ma chair, alors que j'échappe un gémissement à la fois de plaisir et de douleur.

Ce mec me tuera.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Genzo Tao :

Encore une fois pour oublier ma dépendance je vais souiller son corps de manière immonde, peut être la plus immonde qui soit ... Je n'ai qu'à faire comme d'habitude. Même si cela me dégoute, je suis partagé entre mon envie de lui et ma dépendance. Mes mains viennent rabattre ses jambes et je sais ce qu'il va se passer, cela va encore être une belle partie de jambe en l'air ...

|Ellipse|

Mes dernières forces m'abandonnent. Je tombe sur lui, il s'est déjà étalé sur le matelas. Nos corps essoufflés bougent au même rythme. Pour le moment, je suis repu par mon désir sexuel. Les draps sont salis, mouillés, souillés, par la sueur et le reste. Ma langue vient chatouiller son cou, remontant jusqu'à son oreille pour happer le lobe de celle ci. Je me décale pour me laisser reposer sur la couverture. Ma main sert sa hanche.
Je songe à m'excuser de cette intrusion en lui rapide, soudaine, rapide, violente, sans aucune délicatesse, mais s’il ne se met pas à pleurer ou à se plaindre, je ne vois pas pourquoi je le ferais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Ma cage thoracique se soulève par a coups bestiaux, je sens un liquide épais couler entre mes fesses. Je ne saurais dire si j'ai apprécier pleinement me faire "prendre comme une chienne" ainsi.  J'ai la tête vide, je ne ressens plus que la douleur dans tout mon corps. C'est qu'il peut être passionné parfois!

Je me lève difficilement pour me rendre à la salle de bain, et je l'entends me suivre. Rendu dans la pièce, j'ouvre la douche et me glisse sous le jet d'eau. L'eau rafraîchis mon corps meurtri et griffé, fait tarir le sang de mon intimité. Dos à la porte, je l'entends s'ouvrir et je sens deux bras qui m'entourent, puis sa présence au grand complet.

-Re bonjour !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Quand je le vois se lever je fronce les sourcils, contrarié. Il a l'air de se trainer un peu. Je le suis mais ce n'est que pour éviter une quelconque chute. La buée rempli l'espace et j'observe mon amant se laver. Quand je vois son corps ainsi abimer ça me fait un peu peur, je suis effrayé par moi même et par ce que je fais.
Alors que je viens me coller à lui pour m'excuser sa voix semble bien enjoué. Mes lèvres reviennent se poser dans son cou et j'aime soudainement la chaleur de sa peau mêlée à celle de l'eau.

- Je suis désolée. Je t'ai fais mal.

J'embrasse par petit baiser les traces sur sa peau... Je n'aurais pas voulu être aussi violent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je baisse la tête, lui donnant accès à ma nuque. J'en profite pour examiner les dégâts. À mes pieds, l'eau forme un traînée rougeâtre. J'ai la trace de ses doigts sur mes hanches, quelques morsures sur le ventre et sur le torse. Mes jambes sont molles, j'ai l'impression de ne plus avoir d'énergie. Je viens de me réveiller, et je n'ai qu'envie de dormir.

Je secoue la tête, et me retourne vers lui lorsque j'entends sa voix rauque. Je plonge mon regard dans ses iris, et y décèle de la désolation. Je pose ma main sur ses yeux, et lui dis dans un souffle:

-Ne le sois pas. C'était super.

J'embrasse ses lèvres, et me recule légèrement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

"C'était super"? Je suis contrarié. Il saigne et il ose me dire que c'était "super". J'ai une grimace pour désapprouver ses dires. J'y suis allé un peu trop fort.

-Tu as mal. Ce n'était pas super.

Si la douleur a pris le dessus sur le plaisir ça ne sert plus a rien. Je sors de la douche, pressé, j'attrape une serviette au passage pour essuyer rapidement mon corps. Puis, sans la moindre hésitation, je me dirige vers la table de nuit, la ou est planqué mon matériel. Là j'ai besoin d'une injection. Je respire mal, j'attrape a la va vite une seringue propre pour m'injecter le produit préparé. Je respire, je souffle que c'est bon...
Je retire l'horrible instrument le balance sur le sol avant de basculer ma tête en arrière sur le draps. J'apprécie la sensation du liquide me brulant les veines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Je le suis, ayant déceler un changement d'ambiance dans la pièce. Après avoir pris une serviette, je reste dans le cadre de porte, et l'observe. Et je ne peux me retenir d'être choqué. Soudain, devant mes yeux, j'ai l'impression de revoir Yui à 13 ans, lorsqu'elle était dans sa phase héroïne. Mes yeux s'embuent.

Je me laisse glisser contre le mur, secouant la tête pour m'enlever cette image. Tout s'est éteint. Et la magie, et la tendresse. Pourquoi fallait que je tombe sur un drogué, aussi?

Je soupire et ramène mes jambes contre moi. Je le regarde savourer sa merde, avec toute la désolation du monde. Super!

Je me lève, et décide de descendre dans le salon pour retrouver mes vêtements de la veille. Je sais que de toute manière, il ne le saura pas. Je descends donc, et me rends en arrière dans le bureau, où mes vêtements sont éparpillés sur le sol. Je ramasse le tout et les enfile, puis m'attèle à désinfecter le fauteuil. Je ramasse les vêtements de mon collègue, fais le ménage des bureaux. Tout pour ne pas penser.

Lorsque je remonte là-haut, avec ses vêtements dans les mains, je le trouve dans la même position que précédemment. Il relève la tête vers moi, alors que je jette ses vêtements sur son lit. Il semble moins geler

 

 

 

 

Genzo Tao :

Ma tête capte sa présence mais je ne bouge pas. Je n'y arrive pas, je suis commandé par la drogue. Je ferme les yeux, je n'analyse rien et je me demande comment j'arrive même à penser "Merde il m'a vu ...". Dans un élan encore plus pathétique je tente de refermer le tiroir, je le fais. De longue minute s'écoule ensuite mais la sensation est immense et elles défilent comme de longues heures.
C'est quand j'entends la porte claqué qu'enfin mon cerveau commence à reprendre un rythme plus ou moins normal : je suis encore dans un état second mais au moins je réagis. Je me relève pour lui faire face.

- Approche.

Il ne bouge pas.

- Approche, exigeais-je en parlant un peu plus fort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

Son ton de voix est sec, mais je m'approche tout de même. Je ne sais pas ce qui peut lui passer par la tête en ce moment et sérieusement, je préfère ne rien savoir. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je sens ses yeux me parcourir sans aucune gène, ce qui m'arrache des frissons. Mon corps est toujours douloureux, et j'ai peine à rester debout longtemps. Mes pensées se combattent, j'ai envie de rester autant que je veux partir. Je soupire et j'attends qu'il ne parle ou fasse un geste quelconque. Pourquoi voulait-il que je m'approche?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

J'attrape ses avant bras au niveau des coudes, et je viens poser mes lèvres sur son front. Je les laisse un moment, respirant son parfum. Je plane, mais qu'est ce qu'il sent bon...

- Merci, soufflai je.

Merci de n'avoir rien dis, merci d'avoir fais comme si je n'étais pas entrain de me shooter devant tes yeux. Je desserre mon emprise sur ses bras et me recule d'un pas. Je le contemple. Je me dis qu'il va partir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Tomeo Ishikawa :

Je fronce les sourcils un instant, ne sachant pas trop ce qu'il va faire. Et lorsque je sens la douceur de ses lèvres sur mon front, je me détends. Je passe une main sur son épaule, et penche la tête légèrement sur le côté. Il est beau, je ne le penserai jamais assez. Mais le voir ainsi me peine énormément.

-Tu...Veux que je parte ou tu veux faire quelque chose aujourd'hui?


Je baisse les yeux un quart de secondes, avant de les planter directement dans son regard aux pupilles dilatées. J'aimerais apprendre à le connaître.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genzo Tao :

Je ferme les yeux et puis me laisse retomber sur le lit.

-Je crois que j'ai besoin de rester seul, avouais-je à mi-mot.

Ce n'était pas que je ne voulais pas passer un peu de temps avec lui, c'était juste que j'étais défoncé et que j'avais besoin de réaliser à quel point mon état était pitoyable, au point que je ne me suis toujours pas habillé.

-Va t'amuser.

Va coucher avec n'importe qui sauf un drogué dépravé et plus âgé que toi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomeo Ishikawa :

J'inspire longuement et hoche la tête, jetant un dernier coup d'oeil à son corps de dieu. Je ne peux réprimer un sourire désolé et un léger pincement au cœur dans ma poitrine. Puis, me retournant, je grave les lieux et les moments dans ma mémoire, comme par peur que se soit la dernière fois que je mets les pieds ici. Il est très instable, et j'avoue qu'il me donne du mal à le comprendre. Je tourne la tête une dernière fois, son regard butte contre le mien.

- Au revoir, Genzo.

J'ouvre la porte d'entrée, sors et la ferme discrètement derrière moi. Je n'ai même pas pris la peine d'attendre sa réponse. Je ne veux plus penser à rien, ce que je veux c'est m'amuser.